Revue de la littérature sur la sentience des invertébrés

Revue de la littérature sur la sentience des invertébrés

30 May 2022

Éthique Animale a publié une revue de la littérature neuroscientifique relative à la sentience des invertébrés. La revue examine trois des caractéristiques principales des systèmes nerveux susceptibles d’être utiles à notre compréhension des invertébrés: nombre de neurones dans le cerveau, la présence de structures cérébrales spécifiques et le degré de centralisation.

La revue est disponible ici :

Littérature sur la sentience des invertébrés

La sentience des invertébrés est largement sous-étudiée, et améliorer notre compréhension sur le sujet est fondamental en considération du fait que 99,9998% des animaux sont des invertébrés. Nous ne disposons que de peu de connaissances sur les différents types d’organisations neuronales pouvant faire émerger la conscience chez les invertébrés et sur les types d’expériences pouvant être vécues à l’aide de ces structures. Des progrès ont été accomplis mais la question reste complexe du fait de la grande diversité des structures neuronales chez les invertébrés.

La plupart des systèmes nerveux chez les vertébrés procèdent au traitement de l’information de façon centralisée à l’aide de structures cérébrales distinctes pour l’intégration de l’information. De nombreuses études ont porté sur le cortex et les structures médio-cérébrales chez les mammifères et sur la recherche de structures équivalentes chez d’autres types d’animaux. La recherche s’est notamment intensifiée sur la base du constat que la conscience chez les invertébrés ne nécessite pas forcément des structures ou organisations neuronales similaires à celles du cerveau des mammifères.

Il n’existe aucun moyen consensuel de mesurer le degré de centralisation d’un système nerveux. Le regroupement des neurones, le nombre de connexions entre eux et la vitesse de traitement de l’information sont parfois mises en avant. Cependant, il existe des variables qualitatives pouvant également être prises en compte, comme le type d’informations traitées et la manière dont elles sont traitées. Cela peut permettre à des systèmes moins centralisés de générer de la conscience.

La revue a été rédigée par Jamie Gittins, un étudiant en neurosciences s’intéressant au bien-être et à la sentience des animaux, dans le cadre d’un stage bénévole avec Éthique Animale.

Lire l’intégralité de la revue de la littérature portant sur la sentience des invertébrés.