Les établissements piscicoles

Les établissements piscicoles

L’aquaculture est le fait d’élever et de tuer des poissons et d’autres animaux (des crustacés et des amphibiens par exemple), principalement pour en faire de la nourriture. L’aquaculture s’est beaucoup développée ces dernières décennies. Entre 1970 et 2006, l’industrie a eu un taux de développement de 6,9 % par an,1 et ces dernières années, la moitié, ou presque, des produits marins mangés par les humains proviennent de l’aquaculture.2 Ces poissons sont aussi produits pour nourrir d’autres animaux: plus de 2,5 million de tonnes de poissons sont transformés en nourriture pour chat tous les ans.3

Chaque année, on estime qu’il y a entre 51 et 167 milliard de poissons tués dans les fermes aquatiques,4 cela n’inclut pas les autres animaux (conscient) qui sont également tués dans ces fermes, soit car ils sont élevés pour nourrir les hommes, soit car ils sont élevés pour nourrir d’autres animaux. En général, on nourrit les crustacés élevés dans ces fermes avec des mollusques qui sont passés dans un moulin qui détruit leur coquille, mais aussi avec des produits dérivés comme des restes de poissons.

Beaucoup d’espèces de poisson sont élevés dans des fermes, mais il y en a certains qui sont élevés en plus grand quantité que d’autres. Les plus communs sont les carpes, les tilapias, les esturgeons, les saumons et les poisson-chats.5 En ce qui concerne les crustacés, la plupart des espèces ne peuvent pas être élevées dans des fermes car ils sont trop petits et elles attrapent des maladies. Les espèces élevés en ferme sont les crevettes blanches du pacifique et les crevettes géantes tigrées (Penaeus monodon).

Ceux qui défendent l’aquaculture disent qu’elle résoudra le problème de la disparition des poissons et d’autres animaux aquatiques menacés par la pêche. Cet argument ne prend pas en compte le fait que les poissons ressentent la douleur et ont un instinct de survie. Il ne prend en compte que les avantages que l’exploitation des animaux aquatiques donnent aux hommes. Le but de l’aquaculture est de produire un maximum d’animaux aquatiques au meilleur prix pour notre consommation. De ce fait, on agit en contradiction avec l’intérêt de l’animal aquatique exploité, ils ont des vies inconfortables et souvent courtes, avec à terme, une mort parfois douloureuse.

Ce n’est pas possible d’avoir une ferme aquatique qui ne ferait pas du mal aux animaux. Les poissons sont régulièrement déplacés pour être mesurés, leurs bassins sont nettoyés avec des produits dangereux, et leur vie est généralement rendue désagréable par des manipulations et des changements faits à leur habitat naturel. De plus, par définition, élever des animaux dans une ferme pour notre consommation signifie qu’ils seront tués.

Les poissons en aquaculture peuvent être élevés dans un écosystème naturel comme un lac, une rivière ou un océan, ou dans des bassins artificiels. Il y a trois types d’aquaculture, définis par la façon dont sont élevés les animaux: l’aquaculture extensive, semi-intensive ou intensive.

Dans le système extensif, les animaux se nourrissent dans leur environnement, ça veut dire, ils ne sont pas nourris par les hommes. Seul l’environnement où les animaux vivent est contrôlé. La vie des poissons est contrôlée en manipulant par exemple leurs nutriments, la lumière, l’état de l’eau. Les poissons vivent dans un endroit dont ils ne peuvent s’échapper et où il est facile de les capturer. Parfois, on appelle la capture de ces poissons «le ramassage» ou «la récolte», ce sont des euphémismes qui ne devraient pas être utilisés car ils se réfèrent à des plantes sans conscience.

Dans le système semi-intensif, les poissons vivent dans un environnement en partie contrôlée. Une partie de leur nourriture vient des fermiers et une autre partie vient de leur environnement. D’autres éléments de leur environnement sont aussi contrôlés, comme la circulation de l’eau. Cela permet de produire plus de poissons que dans le système extensif, ce qui cause des maladies et des blessures et rend leur vie inconfortable.

Enfin, dans les élevages intensifs, les conditions de vie des poissons, la façon dont ils sont nourris et se reproduisent est complètement contrôlée L’être humain. La densité de poisson est très élevée dans ceux-ci.

Au-delà des élevages de poissons qui existent déjà, des recherches sont en cours pour transformer de grandes étendues d’eau qui sont indépendantes du reste des eaux, ou presque, en de très importants élevages extensifs ou semi intensifs.

La reproduction des crustacés

La production des œufs de crustacés est accélérée grâce à plusieurs techniques de reproduction en captivité. Dans l’une de ces méthodes, la femelle est capturée et on lui inflige un choc thermal qui déclenche la ponte de ses œufs.

Ces animaux peuvent pondre plusieurs centaines de milliers d’œufs, qui peuvent éclore en à peine un jour. Une autre méthode de reproduction en captivité implique de capturer («collecter») des larves. Les larves sont gardées dans une écloserie où la circulation de l’eau est contrôlée. Après deux ou trois semaines, elles arrivent au stade de post-larve et sont transportées dans de plus grands bassins avec une circulation d’eau ouverte, qui sont appelés la nurserie où elles restent entre un mois et un mois et demi. Lorsque le poids des post-larves atteint 1 ou 2 grammes, elles commencent la période de pré-engraissement en captivité, pour notre consommation, et sont transportées dans des « bassins d’engraissement ». Bien que les systèmes d’élevage et d’engraissement soit souvent situés dans le même établissement, ces sont des entreprises spécialisées qui utilisent plusieurs installations pour la reproduction en captivité. Les bassins d’engraissement peuvent être placés en zone intertidal, le mur est fait de filets ce qui permet à l’eau de circuler.

Les crustacés peuvent également être élevés dans des réservoirs d’eau à écluses qui permettent à l’eau de se renouveler par la mer, un lac ou une rivière. Ils sont transférés plus tard dans un bassin d’engraissement. Beaucoup de crevettes à l’état de post-larve meurent durant cette étape. Les survivants sont capturés après plusieurs mois à l’aide de filets ou en vidant les bassins.

La reproductions des poissons

Comme avec les crustacés, il y a plusieurs étapes dans l’élevage des poissons. D’abord, les jeunes poissons sont en général nés en captivités, mais ils peuvent aussi être capturés. Ils est aussi possible de capturer des poissons adultes, mais ils sont souvent (et de plus en plus) nés et élevés en captivité. Certains poissons, comme les anguilles, sont toujours capturés dans la nature car ce n’est pas possible de les élever.

Pour que les poissons se reproduisent ils doivent se trouver dans des environnements très calmes, où ils ne seront pas stimulés. Les adultes vivent dans des cuves où il sont moins nombreux que dans les bassins où ils grandissent (d’engraissement). Ils ont très peu de place dans leurs enclos, ils peuvent avoir à peine un mètre cube d’eau par poisson. Les poissons utilisés pour la reproduction sont parfois autorisés à se reproduire à leur rythme, mais ils sont souvent forcés à pondre des œufs.

La ponte des oeufs peut être provoqué grâce a plusieurs hormones en utilisant par exemple des injections de gonadotrophine ou d’hormone chorionique gonadotrope humaine (que l’on peut obtenir à partir de l’urine féminine).

Dans certains cas, les œufs pondus sont recueillis facilement, car les œufs fertiles flottent alors que les œufs infertiles coulent. Dans d’autre situations, la cueillette des œufs est faite grâce à une technique que l’on appelle le « massage abdominal », c’est un euphémisme. On exerce une pression sur la région de l’abdomen du poisson jusqu’à ce que les œufs sortent de leur corps, une méthode très stressante et dangereuse pour leur santé. Parfois, un cathéter artificiel est utilisé durant le processus. Le cathéter est introduit dans l’ouverture urogénitale de la femelle pour ouvrir le conduit ovarien. Puis, la pression sur l’abdomen est utilisé pour pousser les œufs dans le cathéter pour qu’ils tombent ensuite dans un réceptacle.6

Après que les œufs ont été récupérés, ils sont gardé dans des bassins d’éclosions plusieurs jours jusqu’au moment qu’une larve sorte de l’œuf. Les larves sont ensuite transférées dans un dépôt de larve, qui sont en générale de petites cuves cylindriques dans lesquels l’eau est constamment renouvelée. Cela est fait principalement pour éviter la mort d’un grand nombre de larves. Plus le nombre de larves survivante est élevé, plus l’industrie fait du profit.

Une fois devenue de jeunes poissons pesant à peu près un ou deux grammes, les poissons sont soit transférés dans de plus grands réservoirs de pré-engraissement, soit vendus à d’autres entreprises d’aquaculture, soit remis en liberté pour être pêché plus tard. Le processus de pré-engraissement a pour but d’habituer les poissons au type de nourriture que l’on leur donnera durant la période d’engraissement et aux conditions de surpopulation qu’ils auront à supporter. Dans certains cas, les poissons doivent aussi s’habituer à un changement de l’eau douce à l’eau salé.

Durant toutes les étapes du développement des poissons, le processus de croissance normal est affecté par le surpeuplement des bassins, qui modifie le cours de leur développement de façon dangereuse.7

Quand leur taille leur permet d’être transféré sans risquer leur vie, ils sont transportés dans des bassins d’engraissement.8 Dans ces bassins, les animaux sont souvent obligés de se battre pour manger, ils sont nourrit régulièrement et en petite quantité pour que les poissons les plus forts ne mangent pas tout et qu’ils ne laissent pas les plus faibles mourir de faim.

La souffrance des animaux dans l’aquaculture

Dans l’aquaculture, les poissons sont maltraités de plusieurs façon. Comme avec les animaux terrestres, même si leur vie est parfois normale, ils meurent quand même d’une mort prématurée, ce qui les prive d’une éventuelle expérience positive dans leur future. Mais en réalité, ils souffrent également d’une mauvaise qualité de vie. Cela implique:

La manipulation et le transport

Transporter les animaux jusqu’aux industries provoque un stress psychologique important dont les poissons mettent longtemps à se remettre.9 L’agitation physique déclenche des symptômes du stress,10 et rend les animaux plus sensibles aux maladies.11 Par exemple,divers études ont montré que les poissons élevés dans un environnement stressant sont plus affectés par la maladie des points blancs.12

Le manque d’espace et la surpopulation des bassins

Dans les industries, les poissons vivent souvent dans des petits bassins bondés. Cela arrive systématiquement chez les truites, les saumons,13 les bars,14 les daurades,15 et les dorades royales.16 C’est le manque d’espace pour nager et le fait d’être entouré d’autres animaux qui provoque l’anxiété.17

La relation entre la concentration de poisson dans les bassins et leur souffrance n’est pas toujours linéaire. Chez les saumons, par exemple, les effets négatifs ne sont visibles qu’à partir d’une certaine densité de poissons, puis, lorsque de nouveaux poissons sont introduits, l’augmentation des effets négatifs n’est pas forcement proportionnelle au changement.18 En plus de la surpopulation des bassins, d’autres facteurs s’ajoutent à leur stress et à leur inconfort, tel que la qualité de l’eau qui peut être médiocre.13 19 La surpopulation affecte également la quantité d’oxygène disponible. Les poissons dépendent de l’oxygène présent dans l’eau, et lorsque le taux d’oxygène tombe en dessous d’un certain niveau, cela peut provoquer beaucoup d’anxiété et des problèmes de santé. Dans des conditions extrêmes, ils peuvent même mourir d’asphyxie.

Le manque d’espace peut avoir des conséquences beaucoup plus graves sur les animaux qui ont une hiérarchie sociale20 il peut provoquer des comportements agressifs21 et les pousser jusqu’au cannibalisme.22

Troubles liés à l’éclairage

La lumière artificielle, parfois créée à l’aide de lampes aquatiques, peut être utilisée pour accélérer la croissance des poissons.23 Cela est réalisé en particulier dans les écloseries, en réduisant le temps de sommeil des poissons, cela leur donne plus de temps pour se nourrir. Chez certaines espèces comme les salmonidés, cela change leur temps de croissance, pour qu’ils soient plus gros quand ils sont tués. Mais les lumières vives peuvent déranger les poissons et même changer leurs habitudes alimentaires car ils essaient de l’éviter.24

La faim

La faim et la sous-alimentation peut apparaître à plusieurs stades de la croissance des animaux dans les aquacultures, à cause par exemple de la concurrence entre les animaux pour se nourrir. En plus de la faim, le manque de nourriture peut affecter les animaux de plusieurs façons. Par exemple, le manque de nourriture peut provoquer une augmentation de l’érosion des nageoires dorsales chez les truites,25 cela peut leur causer des difficultés pour nager et réduire leur chance de survie. Après observation,nous sommes dans la certitude que le saumon atlantique nage plus lentement et fait moins d’efforts pour se nourrir lorsqu’il est sous-alimenté.26

Nuisance sur la santé des animaux issus de l’aquaculture

La situation présentée ci-dessus provoque beaucoup de stress chez les animaux, ce qui compromet leur santé.27 Mais leur santé se détériore pour d’autres raisons. Les animaux sont blessés à cause de de la surpopulation des bassins, et ces blessures peuvent s’infecter. La proximité avec la cage mais aussi avec les autres poissons cause des éraflures qui peuvent s’infecter facilement. Les changements chimiques dans l’eau, qui peuvent être causés par la surpopulation, peuvent rendre les animaux très sensibles à des maladies qu’ils n’attraperaient pas en temps normal. Parfois, ces poissons malades sont tués.

Pour plus d’informations sur ce sujet, nous vous invitons à lire notre page sur les maladies qui affecte les poissons et des crustacés.

Pour empêcher les infections et les décès de masse, on donne des antibiotiques, à ces animaux, beaucoup ont des effets négatifs comme la détérioration du système immunitaire.28 Certains antibiotiques augmentent le niveau de stress des poissons.29 C’est important de remarquer que les maladies et les antibiotiques ne sont pas seulement dangereux pour les animaux vivant dans ces industries, mais aussi dangereux pour les animaux vivant à l’état sauvage dans les environs.30

La mort dans les aquacultures

A cause des raisons citées ci-dessus, le taux de mortalité avant l’exécution est très élevés dans ces industries.31 Bien sur, tous les animaux meurent prématurément malades ou tués par les hommes. Les poissons et d’autres animaux aquatiques ayant une conscience peuvent avoir différents types de mort douloureuses, la plupart du temps alors qu’ils sont conscients. Leur calvaire commence avant leur exécution, car ils souffrent souvent lorsqu’ils sont transportés à l’endroit où ils sont tués.32 De plus, ils sont souvent affamés avant leur mort. Il faut du temps pour que la nourriture soit digérée et se transforme en chair, et la nourriture donnée aux poissons avant leur mort ne sera pas digérée et transformée en chair à temps. Souvent, on considère que c’est une perte de nourrir un animal quand cela ne l’engraissera pas, c’est pour cela que qu’ils ne sont pas nourris et sont affamés avant d’être abattu.33

Mort d’autres animaux pour nourrir les animaux issus de l’aquaculture

C’est aussi important de parler des autres animaux utilisés pour nourrir ces animaux aquatiques d’élevage (principalement des crustacés et des poissons). Ce sont aussi des victimes de notre consommation de poisson et d’autres animaux aquatiques. En plus de nourrir ces animaux avec d’autres poissons, plus de la moitié de la production de graisse de poissons est utilisée pour nourrir les saumons.


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Annotations

1 Bostock, J.; McAndrew, B.; Richards, R.; Jauncey, K.; Telfer, T.; Lorenzen, K.; Little, D.; Ross, L.; Handisyde, N.; Gatward, I. & Corner, R. (2010) “Aquaculture: Global status and trends”, Philosophical Transactions of The Royal Society B: Biological Sciences, 365, pp. 2897-2912.

2 D’après une étude récente sur l’importance de l’aquaculture: «L’aquaculture a produit 43 % des animaux aquatique consommés par les hommes en 2007 (comme des poissons, des crustacés, des mollusques mais on ne compte pas les mammifères, les reptiles et les plantes aquatiques) et on attend une augmentation ce cette production pour satisfaire la demande.» Ibid.

3 Silva, S. S. de & Turchini, G. M. (2008) “Towards understanding the impacts of the pet food industry on world fish and seafood supplies”, Journal of Agricultural and Environmental Ethics, 21, pp. 459-467.

4 Mood, A. & Brooke, P. (2019) “Estimated numbers of individuals in global aquaculture production (FAO) of fish species (2017)”, Fishcount.org.uk, Sep [consulté le 1 octobre 2021].

5 Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (2021) “ Statistiques – introduction ”, Division des pêches [consulté le 1 octobre 2021].

6 Szczepkowski, M. & Kolma, R. (2011) “A simple method for collecting sturgeon eggs using a catheter”, Archives of Polish Fisheries, 19, pp. 123-128.

7 Moreau, D. T. R. & Fleming, I. A. (2011) “Enhanced growth reduces precocial male maturation in Atlantic salmon”, Functional Ecology, 26, pp. 399-405.

8 La taille acceptable pour le transport des poissons varie suivant les espèces et le poids. Par exemple, on déplace les anguilles lorsqu’elles atteignent 5 grammes, mais pour les bars, on n’envisage pas de les déplacer avant qu’il ne pèse 40 grammes parfois. Chez les salmonidés, leur poids peut varier de beaucoup suivant la saison durant laquelle ils sont transportés, de 15-20 grammes si c’est au printemps, jusqu’à 100 grammes si c’est en automne. Chez certaines espèces, comme les truites, si elles sont déplacées en bassin d’engraissement en hiver, elles peuvent peser jusqu’à 200 grammes.

9 Bandeen, J. & Leatherland, J. F. (1997) “Transportation and handling stress of white suckers raised in cages”, Aquaculture International, 5, pp. 385-396. Iversen, M.; Finstad, B. & Nilssen, K. J. (1998) “Recovery from loading and transport stress in Atlantic salmon (Salmo salar L.) smolts”, Aquaculture, 168, pp. 387-394. Rouger, Y.; Aubin, J.; Breton, B.; Fauconneau, B.; Fostier, A.; Le Bail, P.; Loir, M.; Prunet, P. & Maisse, G. (1998) “Response of rainbow trout (Oncorhynchus mykiss) to transport stress”, Bulletin Francais de la Peche et de la Pisciculture, 350-351, pp. 511-519. Barton, B. A. (2000a) “Salmonid fishes differ in their cortisol and glucose responses to handling and transport stress”, North American Journal of Aquaculture, 62, pp. 12-18. Sandodden, R.; Findstad, B. & Iversen, M. (2001) “Transport stress in Atlantic salmon (Salmo salar L.): Anaesthesia and recovery”, Aquaculture Research, 32, pp. 87-90. Chandroo, K. P.; Cooke, S. J.; McKinley, R. S. & Moccia, R. D. (2005) “Use of electromyogram telemetry to assess the behavioural and energetic responses of rainbow trout, Oncorhynchus mykiss (Walbaum) to transportation stress”, Aquaculture Research, 36, pp. 1226-1238.

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11 Strangeland, K.; Hoie, S. & Taksdal, T. (1996) “Experimental induction of infectious pancreatic necrosis in Atlantic salmon (Salmo salar L.) post-smolts”, Journal of Fish Diseases, 19, pp. 323-327.

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14 Vazzana, M.; Cammarata, M.; Cooper, E. L. & Parrinello, N. (2002) “Confinement stress in seabass (Dicentrarchus labrax) depresses peritoneal leukocyte cytotoxicity”, Aquaculture, 210, pp. 231-243.

15 Rotllant, J. & Tort, L. (1997) “Cortisol and glucose responses after acute stress by net handling in the sparid red porgy previously subjected to crowding stress”, Journal of Fish Biology, 51, pp. 21-28.

16 Montero, D.; Izquierdo, M. S.; Tort, L.; Robaina, L. & Vergara, J. M. (1999) “High stocking density produces crowding stress altering some physiological and biochemical parameters in gilthead seabream, Sparus auratus, juveniles”, Fish Physiology and Biochemistry, 20, pp. 53-60.

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24 Des recherches ont montré que beaucoup de poisson n’aime pas la lumière vive. Par exemple, les saumons atlantiques évite la lumière de la surface de l’eau sauf s’ils ont besoin de s’y rendre pour se nourrir. Voir Fernö, A.; Huse, I.; Juell, J. E. & Bjordal, A. (1995) “Vertical distribution of Atlantic salmon (Salmo salar L.) in net pens: Trade-off between surface light avoidance and food attraction”, Aquaculture, 132, pp. 285-296; Juell, J. E.; Oppedal, F.; Boxaspen, K. & Taranger, G. L. (2003) “Submerged light increases swimming depth and reduces fish density of Atlantic salmon Salmo salar L. in production cages”, Aquaculture Research, 34, pp. 469-477.

25 Winfree, R. A.; Kindschi, G. A. & Shaw, H. T. (1998) “Elevated water temperature, crowding and food deprivation accelerate fin erosion in juvenile steelhead”, Progressive Fish-Culturist, 60, pp. 192-199.

26 Andrew, J. E.; Noble, C.; Kadri, S.; Jewell, H. & Huntingford, F. A. (2002) “The effects of demand feeding on swimming speed and feeding responses in Atlantic salmon Salmo salar L., gilthead sea bream Sparus aurata L. and European sea bass Dicentrarchus labrax L. in sea cages”, Aquaculture Research, 33, pp. 501-507.

27 Barton, B. A. (2000b) “Stress in fishes: A diversity of responses”, American Zoologist, 40, pp. 937-1937. Conte, F. S. (2004) “Stress and the welfare of cultured fish”, Applied Animal Behaviour Science, 86, pp. 205-223. Contreras-Sanchez, W. M.; Schreck, C. B.; Fitzpatrick, M. S. & Pereira, C. B. (1998) “Effects of stress on the reproductive performance of rainbow trout (Oncorhynchus mykiss)”, Biology of Reproduction, 58, pp. 439-447.

28 Rijkers, G. T.; Teunissen, A. G.; Van Oosterom, R. & Van Muiswinkel, W. B. (1980) “The immune system of cyprinid fish. The immunosuppressive effect of the antibiotic oxytetracycline in carp (Cyprinus carpio L.)”, Aquaculture, 19, pp. 177-189.

29 Yildiz, H. Y. & Pulatsu, S. (1999) “Evaluation of the secondary stress response in healthy Nile tilapia (Oreochromis niloticus L.) after treatment with a mixture of formalin, malachite green and methylene blue”, Aquaculture Research, 30, pp. 379-383. Griffin, B. R.; Davis, K. B. & Schlenk, D. (1999) “Effect of simulated copper sulphate on stress indicators in channel catfish”, Journal of Aquatic Animal Health, 11, pp. 231-236. Griffin, B. R.; Davis, K. B.; Darwish, A. & Straus, D. L. (2002) “Effect of exposure to potassium permanganate on stress indicators in channel catfish”, Journal of the World Aquaculture Society, 33, pp. 1-9. Thorburn, M. A.; Teare, G. F.; Martin, S. W. & Moccia, R. D. (2001) “Group-level factors associated with chemotherapeutic treatment regiments in land-based troutfarms in Ontario, Canada”, Preventative Veterinary Medicine, 50, pp. 451-466. Sørum, U. & Damsgard, B. (2004) “Effects of anaesthetisation and vaccination on feed intake and growth of Atlantic salmon (Salmo salar L.)”, Aquaculture, 232, pp. 333-341.

30 Krkošek, M.; Lewis, M. A.; Morton, A.; Frazer, L. N. & Volpe, J. P. (2006) “Epizootics of wild fish induced by farm fish”, Proceedings of the National Academy of Sciences, 103, pp. 15506-15510. Johansen, L. H.; Jensen, I.; Mikkelsen, H.; Bjørn, P. A.; Jansen, P. A. & Bergh, O. (2011) “Disease interaction and pathogens exchange between wild and farmed fish populations with special reference to Norway”, Aquaculture, 315, pp. 167-186.

31 Une autre cause de mort prématurée est que les poissons, et d’autres animaux de l’aquaculture, se développe avec le modèle évolutif r, les gènes de ces espèces sont compliqués à identifier et la sélection est donc plus difficile que chez les espèces du modèle évolutif K. Il est donc moins facile de sélectionner les spécimens résistant et il y a donc un plus grand taux de mortalité.

32 Erikson, U.; Sigholt, T. & Seland, A. (1997) “Handling stress and water quality during live transportation and slaughter of Atlantic salmon (Salmo salar)”, Aquaculture, 149, pp. 243-252. Iversen, M.; Finstad, B.; McKinley, R. S.; Eliassen, R. A.; Carlsen, K. T. & Evjen, T. (2005) “Stress responses in Atlantic salmon (Salmo salar L.) smolts during commercial well boat transports, and effects on survival after transfer to sea”, Aquaculture, 243, pp. 373-382. Alanara, A. & Brannas, E. (1996) “Dominance in demand-feeding behaviour in Arctic charr and rainbow trout: The effect of stocking density”, Journal of Fish Biology, 48, pp. 242-254.

33 Einen, O.; Waagan, B. & Thomassen, M.S.(1998) “Starvation prior to slaughter in Atlantic salmon (Salmo salar): I. Effects on weight loss, body shape, slaughter- and fillet-yield, proximate and fatty acid composition”, Aquaculture, 166, pp. 85-104. Ginés, R.; Palicio, M.; Zamorano, M. J.; Argüello, A.; López, J. L. & Afonso, J. M. (2002) “Starvation before slaughtering as a tool to keep freshness attributes in gilthead sea bream (Sparus aurata)”, Aquaculture International, 10, pp. 379-389.