La question de privilégier ou non les intérêts des humains par rapport à ceux des animaux non-humains est au cœur de l’éthique animale. La vision selon laquelle nous devrions favoriser les intérêts des humains a été qualifiée de spéciste. Vous pouvez trouver davantage d’informations à ce sujet dans notre section sur le spécisme.
L’affirmation selon laquelle nous devrions favoriser les êtres humains par rapport aux autres animaux, et ainsi traiter les non-humains de manière défavorable, a été défendue de plusieurs manières:
Nous avons répondu à ces affirmations de la façon suivante :
La structure de ces arguments est expliquée en détail dans les articles suivants :
1 Gaita, R. (2003) The philosopher’s dog: Friendships with animals, London: Routledge. Posner, R. (2004) “Animal rights: Legal, philosophical and pragmatical perspectives”, dans Sunstein, C. & Nussbaum, M. (eds.) Animal rights: Current debates and new directions, Oxford: Oxford University Press, pp. 51-77.
2 Harrison, P. (1989) “Theodicy and animal pain”, Philosophy, 64, pp. 79-92. Reichmann, J. B. (2000) Evolution, animal ‘rights’ and the environment, Washington: The Catholic University of America Press.
3 Carruthers, P. (1992) The animal issue: Moral theory in practice, Cambridge: Cambridge University Press. Ferry, L. (1992) Le Nouvel Ordre écologique : l’arbre, l’animal et l’homme, Paris : Grasset. Frey, R. G. (1980) Interests and rights: The case against animals, Oxford: Oxford University Press. Leahy, M. P. T. (1991) Against liberation: Putting animals in perspective, London: Routledge.
4 Goldman, M. (2001) “A trascendental defense of speciesism”, Journal of Value Inquiry, 33, pp. 59-69. Midgley, M. (1983) Animals and why they matter, Athens: University Georgia Press. Næss, A. (1989) Ecology, community and lifestyle, Cambridge: Cambridge University Press. Petrinovich, L. (1999) Darwinian dominion: Animal welfare and human interests, Massachusetts: MIT Press.