Nutrition humaine : introduction

Nutrition humaine : introduction

L’Academy of Nutrition and Dietetics, formée de plus de 100 000 spécialistes de la nutrition, a démontré dans de nombreux rapports et notes de synthèse qu’une alimentation végane bien menée était appropriée à tous les stades de la vie.1 Cette association est probablement l’organisation de diététique la plus respectée au monde ; d’autres pays ont d’ailleurs également adopté les lignes directrices et recommandations qu’elle publie.2 On sait désormais que pour être équilibrée, toute alimentation doit comporter les nutriments nécessaires, indépendamment de leur origine. Ainsi, une alimentation est saine tant qu’elle est équilibrée et qu’elle comprend les nutriments dont on a besoin, qu’elle soit végane ou non.

Pour diverses raisons, n’importe qui peut être confronté à des problèmes de santé liés à l’alimentation, que l’on consomme des produits d’origine animale ou non. Cependant, à cause de l’idée répandue que ces derniers sont indispensables pour la santé, beaucoup considéreront comme normal d’avoir des problèmes de santé liés à l’alimentation si la personne concernée mange des produits d’origine animale, alors qu’ils accuseront ceux qui n’en mangent pas et qui ont ces mêmes problèmes de ne pas se nourrir de ces produits.

Une alimentation qui intègre une variété de légumes, fruits, légumineuses, céréales, fruits à coque et graines couvrira pratiquement tous les besoins nutritionnels. Il existe cependant certains nutriments auxquels il faut porter une attention bien particulière pour ne pas en manquer, et d’autres sur lesquelles il est bon d’être informé. Ceux qui consomment des produits d’origine animale doivent également être vigilants à leur apport en nutriments afin d’éviter les problèmes de santé. Certaines carences, notamment celles en vitamine D et en calcium, sont courantes à la fois chez les véganes et les non-véganes ; d’autres sont plus communes chez les véganes, et d’autres encore chez les non-véganes.

Les articles suivants traitent de certains nutriments essentiels. Toute personne aspirant à une alimentation optimale devrait en savoir plus à leur propos. Certains, comme la vitamine B12, nécessitent une attention particulière des véganes, bien que les non-véganes doivent également faire attention à leurs apports, notamment les personnes âgées de plus de 50 ans. D’autres, comme le potassium, l’acide folique ou le bêta-carotène, demandent une plus grande attention de la part des non-véganes que des véganes.

Vitamins

Les minéraux

Les protéines

Les lipides

Vous pouvez également visiter la section relative aux cas particuliers (grossesse, allaitement, nourrissons, personnes âgées et sportifs).


Références

Adams, C. J.; Breitman, P. & Messina, V. (2014) Never too late to go vegan: The over-50 guide to adopting and thriving on a plant-based diet, New York: The Experiment.

Davis, B. & Melina, V. (2014 [2000]) Becoming vegan, comprehensive ed., Summertown: Book Publishing.

Koeder, C. & Perez Cueto, F. J. A. (2022) “Vegan nutrition: A preliminary guide for health professionals”, Critical Reviews in Food Science and Nutrition, 12 Aug.

Messina, V. (2013) Vegan for her: The women’s guide to being healthy and fit on a plant-based diet, Cambridge: Da Capo.

Norris, J. & Messina, V. (2020 [2011]) Vegan for life, 2nd ed., New York: Hachette.

Pavlina, E. (2003) Raising vegan children in a non-vegan world: A complete guide for parents, Tarzana: VegFamily.


Annotations

1 Melina, V.; Craig, W. & Levin, S. (2016) “Position of the Academy of Nutrition and Dietetics: Vegetarian diets”, Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, 116, pp. 1970-1980 [consulté le 21 janvier 2017].

2 Kaiser Permanente, qui est la plus grande organisation de soins de santé intégrés (HMO) aux États-Unis, recommande désormais de suivre une alimentation végane. Quant aux organisations telles que Mayo Clinic, Diététiciens du Canada, le système de santé publique du Royaume-Uni (NHS) et l’Association des diététiciens d’Australie, elles ont également toutes affirmé que une alimentation végane était appropriée. Melina, V.; Craig, W. & Levin, S. (2016) “Position of the Academy of Nutrition and Dietetics: Vegetarian diets”, op. cit. Dietitians Association of Australia (2022 [2018]) “Vegetarian nutrition role statement”, Dietitians Australia, 29 Jul [consulté le 4 août 2022]. Tuso, P. J.; Ismail, M. H.; Ha, B. P. & Bartolotto, C. (2013) “Nutritional update for physicians: Plant-based diets”, The Permanente Journal, 17 (2), pp. 61-66 [consulté le 21 novembre 2016]. United Kingdom. National Health Service (2018) “The vegan diet: Eat well”, NHS, 2 August [consulté le 21 novembre 2020]. Mayo Clinic (2020 [2016]) “Vegetarian diet: How to get the best nutrition”, Healthy lifestyle: Nutrition and healthy eating, Aug. 20 [consulté le 21 novembre 2020]. Les diététistes du Canada (2019) “ Végétarisme : de l’information sur les régimes végétariens ”, DéçouvrezLesAliments [consulté le 14 octobre 2021]. Nordic co-operation (2014) Nordic nutrition recommendations 2012: Integrating nutrition and physical activity, 5th ed., Copenhagen: Nordic Council of Ministers [consulté le 23 septembre 2020].